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Éthiopie : vers des discussions entre opposition en exil et pouvoir

Le gouvernement éthiopien devrait rencontrer ce mercredi des responsables d’un parti d’opposition en exil pour d’autres discussions politiques. 

Ils arrivent aujourd’hui à Addis-Abeba. Ce sont des cadres du Front Démocratique Oromo (ODF), un parti d’opposition en exil. Selon Fitsum Arega, un des membres du cabinet du Premier ministre Abiy Ahmed, ils devraient avoir des pourparlers avec le gouvernement afin de “promouvoir une paix durable conforme à la constitution éthiopienne”.

Ce que confirme l’ODF qui a déclaré avoir récemment rencontré une délégation de hauts responsables du gouvernement. C’est la raison pour laquelle ont-ils dit, « nous envoyons une délégation à Addis-Abeba pour de nouvelles négociations avec le gouvernement ».

Selon des médias, la délégation de l’opposition devrait être conduite par son chef Lencho Leta. D’après le site « Addis Standard », il sera accompagné de plusieurs de ses lieutenants dont son adjoint Dima Negewo , le chef des relations extérieures, Hassen Hussein, et le responsable des relations publiques Lencho Bati.

L’ODF a été créé en 2013 après s‘être séparé du plus ancien parti politique d’opposition du pays, le Front de libération Oromo (OLF) qui est jusqu’ici interdit par la loi.

La coalition au pouvoir de l’EPRDF en janvier 2018 a annoncé qu’elle était prête à entreprendre des réformes politiques qui incluraient l’ouverture de l’espace démocratique et la garantie de plus de libertés politiques.

Par la suite, il y a eu des libérations massives de prisonniers, y compris des opposants politiques de premier plan et des journalistes détenus. A la mi-février, l‘état d’urgence a été imposé un jour après la démission du Premier ministre Hailemariam Desalegn.

 

Méga-barrage sur le Nil Bleu: Egypte, Soudan et Ethiopie vont créer un comité scientifique

L’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie se sont mis d’accord pour créer un comité scientifique consacré au méga-barrage que construit l’Ethiopie sur le Nil Bleu, mettant ainsi un terme à des mois d’impasse dans leurs discussions, a annoncé jeudi un ministre éthiopien. Cette annonce intervient après une réunion des ministres des Affaires étrangères et de l’Irrigation ainsi que des responsables du renseignement des trois pays mardi à Addis Abeba.

La réunion, qui s’est terminée mercredi à 03H00 du matin, s’est achevée sur une « note positive », a déclaré le ministre éthiopien de l’Energie, de l’Irrigation et de l’Electricité, Sileshi Bekele.

« Nous avons réussi à trouver un certain nombre d’approches gagnant-gagnant », a-t-il déclaré à la presse à Addis Abeba.

De précédentes sessions de pourparlers s’étaient achevées sur un échec.

L’Egypte craint que la construction du barrage de la Renaissance sur le Nil Bleu, entamée en 2012 et d’un coût de 4 milliards de dollars (3,2 milliards d’euros), n’entraîne une réduction du débit du fleuve, dont elle dépend à 90% pour son approvisionnement en eau.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a salué mercredi une « avancée » dans les discussions, affirmant avoir reçu l’assurance que « la part de l’Egypte ne sera pas affectée ».

« Nous voulons simplement transformer ces discours en procédures (…) de manière à ce que nous parlions d’engagements précis que nous devons tous mettre en oeuvre et faire fonctionner », a-t-il dit.

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avait assuré le 3 mai à Khartoum, après un entretien avec le président soudanais Omar el-Béchir, que son pays n’avait « aucune intention de nuire au Soudan ou à l’Egypte ».

Le Caire s’inquiète surtout de la vitesse à laquelle le réservoir du barrage serait rempli.

Le comité scientifique sera composé d’experts indépendants provenant d’universités des trois pays et se concentrera sur le fonctionnement du barrage et la vitesse de remplissage du réservoir. Il doit achever ses travaux d’ici à trois mois.

Par ailleurs, une société française chargée d’étudier l’éventuel impact du barrage sur l’environnement répondra aux questions des trois pays le 18 ou 19 juin, a indiqué M. Sileshi.

Les représentants des trois pays doivent se rencontrer tous les six mois pour évoquer des sujets régionaux comme le commerce et les infrastructures, ainsi que le barrage. L’objectif est de « rendre ces pays beaucoup plus proches grâce à des efforts de développement », a-t-il ajouté.

La prochaine session de pourparlers de haut niveau est prévue le 3 juillet au Caire.

Le barrage de la Renaissance est censé devenir la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique, avec une production de 6.000 mégawatts.

Le Nil Bleu, qui prend sa source en Ethiopie, rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil qui traverse le Soudan et l’Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.​

Source: AFP

Communiqué de presse : L’Éthiopie prend des mesures pour limiter l’impact d’une nouvelle sécheresse

Le phénomène El Niño et le changement climatique ont perturbé deux saisons des pluies, impactant négativement le quotidien de millions de personnes en Éthiopie et dans la Corne de l’Afrique.

La sécheresse touche environ 5,6 millions de personnes en Éthiopie, en particulier dans les communautés pastorales de l’État Régional Somali, des régions de plaines de Borena, Bale et Gujji dans l’État Régional Oromia ainsi que dans la région du sud de l’Omo dans l’État des Nations, Nationalités et Peoples du Sud.

Dès les premiers signes de sécheresse, le Président éthiopien Dr. Mulatu Teshome et d’autres hauts représentants du governement se sont déplacés dans les régions touchées et ont rencontré les populations locales pour discuter des solutions envisageables pour limiter l’impact de la nouvelle sécheresse.

De plus, une Commission nationale de gestion des risques de désastres (National Disaster Risk Management Commission ) a été constituée. Avec le Poste de commande national (National Command Post) présidé par le Vice-Premier Ministre éthiopien Mr Demeke Mekonen, elle réalise des études sur la situation des régions affectées par la sécheresse.

Dans une interview donnée le 8 mars, le Vice-Premier Ministre Mr Demeke Mekonen a souligné l’engagement du gouvernement pour limiter l’impact négatif de la sécheresse sur la vie des personnes et de leur bétail dans les communautés pastorales.

Le gouvernement a alloué 47 millions de dollars pour fournir de la nourriture et des services médicaux aux personnes affectées par la sécheresse. Ces programmes d’aide n’affectent cependant pas les efforts de développement en cours dans le pays, d’après le Vice-Premier Ministre.

Pour faire face à la sécheresse à un niveau régional, les chefs d’État et de gouvernement de l’Éthiopie, de Djibouti, du Kenya et de la Somalie ont signé le 22 février 2017 la Déclaration de Mogadishu sur la coopération régionale sur la sécheresse en cours (Mogadishu Declaration on Regional Cooperation on the Current Drought) appelant à une “collaboration internationale et à un partenariat régional entre les gouvernements, la société civile, les organisations d’aide, le secteur privé et les donateurs internationaux”.

Dans cet esprit de partenariat régional, l’Éthiopie a donné plus de 7 200 quintaux d’aide alimentaire d’urgence et 26 667 cartons de lait à la région Somaliland après que l’administration de cette dernière ait déclaré l’existence d’une sécheresse aigue.

Au cours des dernières années, le gouvernement éthiopien a créé des institutions dédiées et a acquis une certaine expérience pour limiter l’impact des sécheresses. Le pays a partagé son expérience à la Conférence humanitaire d’Istanbul en 2016.

L’année dernière, le gouvernement éthiopien et les partenaires humanitaires ont agi efficacement contre la sécheresse provoquée par le phénomène El Niño, en envoyant de l’aide alimentaire à plus de 10,2 millions de personnes et en déployant une aide d’urgence massive dans le pays, touchant 1,5 million de foyers. Environ 3,1 millions d’enfants ont été pris en charge par des programmes d’alimentation à l’école, et 2,7 millions de personnes ont été assistées pour accéder à de l’eau potable.

Durant la campagne d’aide de 2016, les donateurs internationaux ont contribué à hauteur de près d’un milliard de dollars et le gouvernement éthiopien a dépensé plus de 735 millions. Les efforts combinés du gouvernement et de ses partenaires ont contribué à sauver un très grand nombre de personnes et ont permis d’éviter une catastrophe humanitaire majeure dans le pays.

Ambassade d’Éthiopie à Bruxelles − Contact

Mise en service du train Éthiopie – Djibouti en octobre

L’Éthiopie mettra en service sa ligne de chemin de fer à écartement standard, assurant la liaison entre la capitale Addis-Abeba et l’État de Djibouti en mer Rouge, en octobre 2016.

Ce projet est au centre des programmes de création de nouvelles entreprises manufacturières en Éthiopie et au coeur de la stimulation commerciale. La voie s’étend sur 800 kilomètres et a été construite par China Railway Corporation à un coût de 3,5 milliards de dollars.

Source: CCTV Français