Le procureur général d’Ethiopie a gracié samedi un haut responsable d’un groupe d’opposition armé.
Andargachew Tsige, du groupe Ginbot 7, un groupe d’opposition considéré comme terroriste par Addis Abeba, figure parmi 756 personnes libérées dans le cadre d’une série “spéciale” de grâces, a déclaré le procureur Birhanu Tsegaye. “La décision a été prise car ces personnes ont exprimé des remords” et pour élargir l’espace politique, a déclaré le procureur.
Andargachew avait été arrêté en juin 2014 à l’aéroport de Sanaa, au Yémen, en route pour l’Erythrée et avait été transféré le même jour en Ethiopie.
L’Ethiopie avait accusé Andargachew Tsige de fomenter des attaques et d’entraîner des groupes d’opposition en Erythrée voisine.
Depuis le début de l’année, l’Ethiopie a libéré des milliers de prisonniers dans le cadre d’amnisties qui avaient débuté à l’époque du précédent Premier ministre, Hailemariam Desalegn, et ont été poursuivies par son successeur Abiy Ahmed.
L’état d’urgence est en vigueur dans l’ensemble de l’Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, depuis la démission de M. Hailemariam en février.